La cérémonie d’ouverture du festival « Meeting Musical » Acte 3, s’est tenue le 1er mars 2024 au terrain Newton de Wayalguin à Ouagadougou. Durant deux jours, cet événement se donne pour mission de mettre sous les projecteurs les talents burkinabè.
La diversité culturelle burkinabè s’exprime dans un même cadre pendant 48h. C’est l’objectif que se donne le « Meeting musical » pendant les 1er et 2 mars 2024 sur le plateau omnisport de Wayalghin à Ouagadougou. Cet événement qui en est à sa 3e édition vise à offrir aux populations un espace récréatif où différents artistes peuvent s’exprimer et communier avec leur public en live ou en play-back.
Ce 3ème acte du Meeting Musical est placé sous le thème « La valorisation des talents endogènes dans la musique burkinabè : défis et opportunités ». Les festivaliers pourront profiter des prestations d’artistes tels que Floby, Blacky la Machette, Reman, Franky Degam, Dez Altino, Kalam, Elty, Queenzy, Ella Nikièma, Melkior, Mara Chacha Boss, Flora Paré, Mercanty, Ima Hado, Iba J Déodat C, Good Vibes Machine Monument et Willy Pasal.
A l’occasion de la cérémonie d’ouverture, le 1er mars, le promoteur de l’événement, Kenzo Cash Liguidi a souligné que le Burkina Faso est culturellement bâti sur sa diversité, surtout à travers sa musique qui porte, apaise et galvanise les populations.
« Il nous faut donc un meeting qui rassemble tous les acteurs du secteur pour nous penser, nous repenser, pour gagner en envergure. Un meeting pour faire entendre les voix de la musique et ses aspirations », a-t-il déclaré. Ces 48h se veulent un moment de valorisation, de réflexion, de structuration et d’expression afin que « les lumières soient braquées sur l’intelligence artistique de ce pays », a-t-il ajouté.
Soulignant la pertinence du thème qui met en exergue les valeurs endogènes, le représentant du président du Mouvement Endogène, co-parrain de l’activité, Souleymane Ouédraogo dit Basic Soul a relevé que l’évènement, au-delà de l’aspect festif, est aussi une manière de participer à la résilience du peuple burkinabè dans cette épreuve difficile que le pays traverse depuis 2016.
Selon Zêdess, représentant de la famille des musiciens, les défis restent énormes dans ce contexte d’insécurité et l’initiative est à saluer. Dans la quête de la souveraineté, il est crucial et indispensable de s’appuyer sur les talents locaux, de façon générale les compétences endogènes, car « la culture c’est ce qui reste à un pays, quand il a tout perdu », a-t-il souligné.
Le représentant du patron de l’événement, Bakary Koné, a estimé pour sa part que cette activité présente un lien étroit avec la mission assignée au ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme. Et pour cela, le représentant du ministre d’Etat chargé de la Culture, a assuré que le ministère fera de son mieux pour soutenir ces initiatives qui mettent l’accent sur les expertises locales pour le rayonnement du patrimoine artistique national. Quant à Ousmane Sidibé, PDG de Focus Group, co-parrain, il a invité les entreprises de la place à jouer leur partition dans la promotion des artistes et de leurs œuvres puisque la culture est un levier capital pour le développement d’un pays.
Eugène KAM